Ce mercredi, ils étaient une centaine de travailleurs, employés au compte de la société KIM plastique ( une société de transformation de plastique en sceau, cuvette, poubelle, planche à lessive…) à rallier la brigade de gendarmerie de l’habitat de Coyah pour manifester leur mécontentement face aux mauvaises conditions de travail et de traitement au sein de leur service.
Jacob Loua est le porte-parole des grévistes. « Nous avons à trois reprises déposé un avis de grève au niveau de la direction générale de Kim plastique, sans succès », a-t-il fait savoir .
Cependant, il poursuit en disant ceci: « nous travaillons avec les caoutchoucs, il y a la fumée les produits chimiques, l’air toxique. Nous sommes exposés mais impossible de se protéger.A côté de toutes ces conditions de travail désagréable, la rémunération reste à désirer, y compris la prise en charge médicale »Par ailleurs, le porte-parole des grévistes a fait remarquer que la prise médicale n’est pas assurée « Très souvent, nous sommes victimes de brûlures aux accidents de travail mais la prise en charge médicale n’est pas assurée et nos salaires sont pitoyables. Nous sommes au niveau des autorités aujourd’hui parce que nos dirigeants ne veulent rien comprendre mais une chose est sûre nous sommes fatigués de continuer à travailler dans ces conditions difficiles Jusqu’à preuve du contraire, on arrête tout et on se dirige vers l’État », s’indignent les employés de KIM PLASTIQUE à travers leur porte-parole Jacob Loua.
Mariame Mayi Cissé
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Last modified: 3 février 2022