La 135ème fête internationale de travail a été célébrée en Guinée sur fond de division des structures syndicales.
La preuve ? Sur la question du SMIG, l’inter-centrale CNTG-USTG, dirigée par Amadou Diallo, a demandé au gouvernement le relèvement du Salaire minimum interprofessionnel garanti de « 440 000 GNF à 900 000 GNF ».
Quant au mouvement syndical guinéen -UGTG, COSATREG, CGFOG, SLECG, ONSL, GCGTG, CGSL, SIFOG, UDTG, CONASIG et UNTG- chaperonné par le bouillant Aboubacar Soumah, il a demandé à l’Etat de valoriser le SIMG à hauteur de 1. 500. 000 GNF.
Sur un autre point des cahiers de charge, le camp d’Amadou Diallo, sans donner un chiffre, demande à l’Etat « l’augmentation des salaires indiciaires des travailleurs et des pensions de retraite en tenant compte du panier de la ménagère » ; l’autre camp demande une « augmentation de 50% du salaire indiciaire des fonctionnaires et les pensions ».
Des propositions totalement différentes pour l’administration publique guinéenne. L’inter-centrale dont la tête de pont est la plus vieille et puissante centrale -la CNTG- est restée dans sa politique de demande raisonnable contrairement au camp mené par le SLECG de Aboubacar Soumah, qui ont se rappelle, avait demandé un salaire minimum de 8 millions de GNF pour les enseignants. Avant d’abandonner le projet qui paraissait utopique.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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Last modified: 2 mai 2021