Protéger les œuvres artistiques et faire bénéficier les auteurs, telles sont les principales missions du bureau guinéen du droit d’auteur. Dans le cas précis de la préfecture de Siguiri, le responsable préfectoral dudit service s’est fait entendre hier vendredi 28 octobre 2022. Dans son intervention, il a tout d’abord expliqué la méconnaissance du BGDA sur le terrain.
« Dès notre prise de service, nous avons essayé de sensibiliser les gens mais très malheureusement ce n’est pas possible, Siguiri est une où la piraterie a pris de l’ampleur, c’est difficile de convaincre les populations. Les 5 ans que le service BGDA a fait sans activité, cela a piétiné leurs activités. Présentement, nous sommes là à faire renaître le service, sinon il est mort », dit-il.
Par la même occasion, Mohamed Dioubaté, responsable du bureau guinéen du droit d’auteur dans la préfecture de Siguiri, a mis un accent particulier sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés. « Nous avons beaucoup de difficultés, même un moyen de déplacement, le service n’en a pas. Nous sommes obligés d’utiliser nos propres engins. Le BGDA est une sécurité pour les artistes mais très malheureusement la préfecture de Siguiri est l’une des préfectures les plus évoluées en piraterie. Donc nous sommes en train de prendre les dispositions nécessaires afin de lutter contre ce fléau », a-t-il indiqué.
À retenir que le service du BGDA dans la préfecture de Siguiri est considéré comme un service de fraude pour bon nombre de citoyens.
Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri
+224622478601
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Last modified: 29 octobre 2022
