L’Union des forces républicaines (UFR) a tenu la dernière assemblée générale hebdomadaire ce samedi 17 décembre au compte de cette année, à son siège à Matam-Lido.
À travers un appel téléphonique, le président du parti, Sidya Touré depuis l’Europe, a tenu à mettre un accent particulier sur la délocalisation du dialogue inclusif politique qu’il estime être impossible sans sa composante actuelle.
« Nous sommes pratiquement à la fin de l’année. Pour la résilience, pour le travail que vous faites, nous ne le faisons pas pour nous mais pour le peuple de Guinée, afin de sortir de cette difficulté que nous vivons aujourd’hui. Les militants, vous avez continué le combat. Beaucoup est fait mais le chemin est long parce que rien ne peut être fait sans notre implication. C’est ce que la communauté internationale nous fait savoir, que le dialogue doit se tenir à Conakry, si cela ne peut pas se faire ici qu’on aille le faire à Abidjan, Ouagadougou, à Cotonou chez le médiateur ou en Guinée-Bissau. Cela n’est d’ailleurs pas une première en Guinée. Le cas du 28 septembre, on a tenu le dialogue à Abuja. Pour ceux qui disent que ce n’est pas possible, on l’a déjà fait. Alors qu’ils arrêtent de dire que ce n’est pas possible ailleurs », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter «si nous voulons sauver la Guinée, il faudrait que nous nous asseyons et que nous en discutions mais pas ici au pays. Nous pouvons tous quelque chose mais les capacités ne sont pas les mêmes, alors unissons-nous et trouvons une solution commune. Nous avons vu le régime précédent et ce que ça a donné ».
Par ce canal, le président de l’UFR a profité pour adresser ses vœux de nouvel an à tous les militants et sympathisants de son parti en ces termes: «Je profite de l’occasion pour souhaiter joyeux Noël à tout un chacun, également une très bonne année 2023 à tous. Sachez que nous ne voulons que du bien pour la Guinée et les Guinéens. Je vous félicite et embrasse tous».
Mayi Cissé
Last modified: 18 décembre 2022
