La mutilation génitale féminine est une pratique très présente dans beaucoup de pays, surtout ceux de l’Afrique. Loin d’être une pratique légale, la mutilation génitale féminine est une opération qui consiste à l’ablation des parties intimes d’une femme et d’une jeune fille. Pour en savoir d’avantage sur la mutilation génitale féminine, l’article ci-dessous vous en dira davantage.
La mutilation génitale féminine : de quoi s’agit-il ?
La mutilation génitale féminine est tout un ensemble d’interventions, dont le but est de procéder à l’ablation partielle ou parfois totale, de certains organes génitaux situés à l’extérieur de la femme. Vous avez d’autres détails avec les jeux sexuels de Jerkmate. Toutefois, en dehors de l’ablation, la mutilation génitale féminine est également une lésion des organes génitaux féminins. Existant depuis des années, la mutilation génitale féminine (MGF), vise à débarrasser la petite fille ou la femme, de toute sorte d’excitation sexuelle provoquée par le clitoris, ce qui veut dire qu’une personne exposée à ce phénomène, peut voir ses pulsions sexuelles diminuer afin de l’amener à garder sa virginité jusqu’au mariage.
La mutilation génitale féminine : combien en existe-t-il ?
Ainsi présentée, la MGF existe en plusieurs formes, tout dépend du genre d’opération qu’elle vise. Qu’il s’agisse de l’excision d’une partie du clitoris ou de son ablation totale, il y a les formes de MGF suivantes :
L’infibulation
Ce genre de mutilation génitale féminine est encore appelée, une mutilation pharaonique. Il s’agit là, de la forme de MGF la plus radicale, la plus extrême qui existe et la plus pratiquée en Afrique. L’infibulation consiste à exciser le clitoris ou à sectionner de façon partielle ou totale les petites ou les grandes lèvres, afin de faire des aspérités, ce qui conduit au rétrécissement de l’orifice vaginal. L’agressivité de cette forme de mutilation génitale féminine est telle que, les conséquences sont parfois néfastes et désastreuses.
La clitoridectomie
Quel que soit la forme de mutilation génitale féminine, cela est toujours négative, mais contrairement à l’infibulation, la clitoridectomie est la forme la plus douce qu’il y a. En effet, la clitoridectomie est une série de procédés, visant l’ablation partielle ou totale du gland clitoridien qui représente en effet, la partie externe la plus visible et la plus sensible de l’organe génital féminin. Cette forme de MGF prend également en compte, le prépuce ou le capuchon ainsi que les petites lèvres. Contrairement à la première forme de mutilation génitale féminine, celle-ci ne nécessite pas la section totale du clitoris.
Les effets secondaires de la MGF
Généralement, la mutilation génitale féminine présente beaucoup d’effets secondaires qui sont pour la plupart très néfastes. Plus l’opération est importante, plus les risques sont élevés.
Risques à court terme
Sur le coup, la jeune femme ou la jeune fille peut avoir les complications suivantes :
- La septicémie ;
- Les douleurs violentes ;
- La fièvre ;
- Le tétanos ;
- La mort ;
- Non cicatrisation ;
- Difficultés à uriner ;
- Etc…
Risques à long terme
En dehors des conséquences citées ci-dessus, il peut avoir sur le long terme, les complications ci-après :
- Disfonctionnement des menstrues ;
- Difficultés à avoir des rapports sexuels ;
- Complications liées à l’accouchement ;
- Des problèmes d’ordre psychologique ;
- Problèmes urinaires sur le long terme ;
- Risque de subir de nouvelles opérations chirurgicales ;
- Etc…
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Last modified: 10 février 2022