Dans le cadre de ses vastes réformes, le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à travers la direction nationale de la formation et du perfectionnement des personnels enseignants, a procédé ce jeudi 25 août, à la signature d’une convention de partenariat avec l’Institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée (ISSEG).
L’objectif final de la convention selon Alpha Bacar Barry est que l’enseignement technique et la formation professionnelle puisse avoir un personnel de qualité pour animer à la fois la formation mais aussi les évaluations.
« Aujourd’hui, nous sommes sur la formation des formateurs. Nous avons aussi engagé un vaste chantier de développement du capital humain et ce chantier va commencer aujourd’hui par la formation des professeurs d’écoles normales. Et va continuer par la formation du personnel du ministère de l’enseignement technique. Ensuite, ce sera au niveau des professeurs d’enseignement technique et de formation professionnelle. L’objectif final est que l’enseignement technique et la formation professionnelle puisse avoir un personnel de qualité pour animer à la fois la formation mais aussi les évaluations. C’est avec beaucoup de plaisir que nous supervisons la signature se cet accord entre l’ISSEG et la direction nationale de la formation et du perfectionnement des personnels enseignants avec pour espoir que les formations se feront en alternance pour ne pas déranger les enseignants en situation de classe. Et que nos ENI vont avoir suffisamment de ressources pour pouvoir tenir des enseignements de qualité à l’attention des instituteurs ou des élèves maitres qui vont être déployés comme instituteurs », a déclaré Alpha Bacar Barry avant de remercier la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour sa disponibilité et sa volonté de travailler avec le département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Le Directeur Général de l’ISSEG indique que le but visé par ladite convention de partenariat est la formation des formateurs. Akoye Massa Zoumanigui souligne que la formation des cadres de l’enseignement technique se fera à deux niveaux et sera sanctionnée par des diplômes de Master pour les professeurs d’école normale d’instituteurs et des diplômes de Licence pour ceux qui viendront en CPMF.
« Le but visé, c’est la formation des formateurs. L’ISSEG est une institution d’enseignement supérieur qui a pour mission, la formation et la recherche. Dans le cadre de la formation, nous formons les enseignants (…). La convention que nous venons de signer, c’est pour que l’enseignement technique mette à notre disposition des cadres que nous allons former et qui vont servir le pays à travers les ENI. La formation se fait à deux niveaux. Il y a ceux qui vont être formés au professeur d’école normale d’instituteurs, eux, ils vont avoir le Master. Ceux qui vont venir en conseiller pédagogique maître formateur (CPMF), auront le diplôme de licence », a souligné Akoye Massa Zoumanigui, directeur général de l’ISSEG.
Au total, 250 cadres de l’enseignement technique seront formés par l’ISSEG dont 75 PEN et 175 CPMF. Le directeur national de la formation et du perfectionnement des personnels enseignants du département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a tenu à expliquer le mécanisme et les critères de sélection des futurs formateurs qui seront accueillis à l’ISSEG.
« Concrètement, dans un premier temps, on va élaborer les critères de sélection des futurs formateurs qui vont être accueillis à l’ISSEG au compte de la cohorte de cette année. Ensuite, il y aura une étude de dossiers qui sera fait, suivie d’un test pratique. Et à l’issue de ce test, une liste sera élaborée. Une liste définitive de recrutement de la première cohorte de CPMF et de professeurs d’école normale qui seront formés à l’ISSEG. Ils seront en tout, 75 PEN et 175 CPMF », a indiqué Alhassane Baldé avant d’évoquer les critères de sélection.
« Le premier critère, il faut avoir un diplôme en enseignement. Il faut avoir suivi à l’ISSEG, un parcours en enseignement. Deuxième critère, il faut avoir au minimum, une expérience de trois ans d’enseignement. Un autre critère qu’on a pas encore défini est le critère âge. On ne voudrait pas recruter des personnes qui iront à la retraite aussitôt qu’elles auraient pris fonction. Nous voulons aussi avoir au sein de la cohorte, une forte représentativité des femmes », a-t-il conclu.
Sadjo Bah
625016669
L’article Conakry : le METFP et l’ISSEG scellent un partenariat pour la formation des formateurs est apparu en premier sur Mediaguinee.org.
Last modified: 26 août 2022