Le ministre de la justice poursuit sa tournée à l’intérieur du pays. À Beyla, la constat est alarmant. Nombreux sont les chantiers qui sont arrêtés par le fait de la corruption. Une situation qui interpelle Charles Wright.
« Il faut le rappeler à tout un chacun que la politique pénale du gouvernement de la République de Guinée aujourd’hui est basée sur plusieurs axes. Le premier, c’est la lutte contre l’impunité sur toutes ses formes. Le plus grand retard de notre pays est dû au fait que les ressources de l’Etat allouées à des projets de développement soient utilisées à d’autres fins. Qu’est-ce qu’il faut pour mettre fin à ça ? Il faudrait que chaque ministre sectoriel soit sur le terrain pour évaluer, faire l’état des lieux, pour demander comment les choses se sont passées. Vous voyez le cas de Beyla, presque les fonds qui ont été alloués dans le cadre des projets de voiries, n’ont servi qu’à des individus. » A déploré Charles Wright.
Lansana Koné, président du Conseil Préfectoral des Organisations de la Société Civile de Beyla a dénoncé des faits de corruption. « En notre qualité de contrôleurs citoyens des actions publiques, par rapport au détournement à ciel ouvert à Beyla c’est sans commentaire. Quand vous voyez aujourd’hui la situation des infrastructures qui devaient être réalisées pendant les fêtes tournantes qui sont à l’abandon alors que les entrepreneurs ont décaissé des fonds et rien n’ a été fait. Je commencerais à citer la gendarmerie départementale de Beyla, la résidence de M. le préfet, le nouveau marché ; la construction d’un stade qui n’a jamais vu jour » révèle cet acteur de la société civile locale avant d’annoncer que lui et sa structure ont mené des démarches afin de relancer ces chantiers pour l’épanouissement de la ville auprès des autorités compétentes, mais elles n’ont jamais abouti. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
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Last modified: 27 janvier 2023