La direction générale du bureau guinéen des droits d’auteur (BGDA) a invité à son siège de la minière ce mercredi 19 avril, les représentants des structures chargées de la mise en œuvre de la copie privée en République de Guinée.
Autour de la table, les responsables du BGDA ont entretenu les représentants de la douane nationale, de la coordination de la faîtière patronale des transitaires et du groupe organisé des hommes d’affaire (GOHA), sur cette redevance collectée sur des équipements de prise de sons et de reproduction, à leurs entrées sur le territoire national.
En prenant la parole, Chaikou Diallo, directeur général adjoint du BGDA, a mis en exergue la raison de la présence de chacun des acteurs à la réunion. « La douane c’est ce qui concerne la régie qui s’occupe de la réception de toutes les marchandises et de la collecte qui est faite. Le GOHA, ils fédèrent tous les commerçants de Conakry jusqu’à l’intérieur. Donc on a jugé nécessaire de les associer pour qu’ils puissent faire la sensibilisation auprès des commerçants qui vendent les marchandises sorties du port » a-t-il expliqué.
Pour lui, la copie privée est la meilleure façon de permettre aux auteurs guinéens de s’en sortir pendant et après leurs carrières. « Cette activité de copie privée, elle va concerner tous les acteurs de la culture. Elle va être collectée sur des déclarants en douane. Il y a déjà 10% qui sont collectés selon la caractéristique; que ce soit les appareils porteurs de sons, téléphones, clés USB ou servant de reproduction à la reprographie, photocopieur, imprimantes ou les scanners. Je sais qu’elle va vraiment sortir davantage les auteurs de la précarité. Au-delà de cette collecte de copie privée, il y a un prélèvement de 25% qui va être fait et qui va être reversé au FODAC, fond d’aide à la culture, qui permettra aux auteurs qui vont initier des projets de pouvoir les financer. »
Quant au Commandant Kamano Fara, vérificateur au bureau Conakry Port, au nom de la douane, il a rappelé qu’: » il y a déjà un protocole d’accord qui est signé dans ce cadre entre le BGDA et la douane, en vue de la perception de cette redevance. »
Engageant la coordination de la faîtière patronale des transitaires à « suivre » cette marche impulsée, Hadja Fatoumata Mara, a expliqué le grand rôle que sa structure doit jouer. « Nous représentons le maillon fort de cette entreprise. Parce que nous sommes le trait d’union entre la douane et les commerçants, vu que c’est nous qui déclarons, remplissons les doucements. Nous avons un très grand rôle. Parce que pour que la douane perçoive, il faut que nous déclarons. »
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
Last modified: 20 avril 2023