Poursuivi pour détournements de deniers publics, blanchiment d’argent et enrichissement illicite, l’ancien ministre de la défense du pouvoir Alpha Condé, s’est présenté à la barre de la chambre de jugement de la cour de répression des Infractions économiques et financières (CRIEF).
Après son identification, Mohamed Diané à qui le juge a demandé s’il reconnaît les faits portés à sa charge, a dit : « je rejette en bloc ».
Me Sidiki Bérété, Me Samory Traoré et d’autres dans leurs interventions ont fait état des nombreux pourvois et vices de forme intervenus dans ce dossier. Se reposant sur L’effet suspensif d’un pourvoi qu’ils ont porté devant la cour suprême, ils ont invité le juge à constater que l’acte de saisine de la chambre de jugement de la CRIEF n’est pas encore valable.
Ils ont sollicité que le juge les renvoie devant la cour suprême et de n’ouvrir le procès qu’une fois que la cour suprême se serait prononcée.
Prenant la parole, Aly Touré, procureur de la CRIEF, explique que cout ce que la défense a dit ne nous ressemblent pas et que ce n’est pas lui qui a choisi la date.
« Je n’ai jamais dis un seul instant que je vais contraindre qui que ce soit à comparaître devant cette cour. Je n’ai aucun intérêt que leurs clients restent en détention longtemps. Donc ne me coller pas cette étiquette » à précisé Aly Touré.
Il a invité le juge à écarter les recours de la défense et de poursuivre les débats.
Pour sa part, Me Pépé Antoine Lama, l’un des avocats de la partie civile, a qualifié l’exception de la défense de « ridicule, dilatoire, une fuite en avant », pour le fait que le prévenu ait après son identification, nié les faits. Ce qui rend selon lui, cette exception « irrecevable ».
Après plus d’une heure de discussion autour du sujet, le juge a renvoyé l’affaire au 27 mars pour statué sur cette demande.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
Last modified: 20 mars 2023